La différenciation des insectes à dératiser est d’une grande importance dans ce sens que les techniques de dératisation ne sont pas les mêmes dans chaque intervention. Ainsi, afin d’opter pour la bonne méthode et de procéder à une dératisation fructueuse, l’idéal est de savoir distinguer de ces insectes, notamment les abeilles, les bourdons, etc.
Faire la différence au niveau de leurs aspects physiques
La distinction des abeilles, frelons, bourdons, guêpes au niveau de leurs formes sont un peu difficiles du fait que ce sont toutes des espèces volatiles avec à peu près les mêmes tailles. À ce propos, le frelon est le plus grand parmi ces catégories d’insectes. Ils présentent une large taille allant jusqu’à 35 mm et se laissent exclusivement distinguer des autres par un vol beaucoup plus sonorisé (vol bruyant). Ensuite, les abeilles sont souvent connues par ses corps velus, robustes, avec des abdomens rayés horizontalement de bandes noires. Des insectes qui mesurent à peu près entre 11 et 13 mm, l’espace entre les lignées de rayure des abeilles est de couleur jaune ou brun foncé. En outre, les bourdons sont des espèces volatiles aux corps trapus et velus. Elles sont à une taille maximale de 22 mm et portent des teints colorés en noir et jaune, blanc ou orange. En l’occurrence, il convient de les distinguer des faux bourbons. Ces derniers constituent les mâles de l’abeille et mesurent environ 1,8 cm à l’œil nu. Enfin, les guêpes appartiennent à la famille des hyménoptères et se mesurent entre 11 et 20 mm. Elles sont faciles à distinguer du fait de leur faible pilosité, avec un abdomen et un thorax amplement réparti. Le plus souvent, elles sont de couleur jaune et formée de plusieurs lignes noires beaucoup plus visibles.
Différencier ces insectes par rapport à leurs nids
À l’instar de la différence de taille, on peut aussi distinguer ces insectes par rapport à leurs nids. Dans ce sens, un nid de frelon peut avoir l’apparence d’une grande boule avec une texture semblable à celle du papier. Parmi sa particularité, le nid de frelon n’est utilisé que pour une seule fois. En d’autres termes, il n’est plus utilisé l’année suivante. Quant aux abeilles, il convient de distinguer l’essaim du nid. En effet, l’essaim est l’agglomération des abeilles en boule impénétrable autour d’une reine d’abeille. Sa formation ne présente aucun danger pour une personne. Par ailleurs, le nid-d’abeilles constitue le lieu d’emplacement permanent de ces insectes. Généralement, il prend la forme de rayons en cire avec une disposition en parallèle. Pour ce qui est du bourdon, leur nid provient du réaménagement d’une cavité vide comme un ancien nid d’oiseau, un trou de souris, une fissure entre les murs. Le nid de bourdons compte seulement une dizaine de bourdons. À la fin, les nids des guêpes sont formés soit à partir d’une à base de boue, soit grâce aux fragments, aux restes d’écorces que les guêpes elles-mêmes mélangent à leurs salives.
Les dangers relatifs à leurs piqûres
Pour des espèces volatiles différentes, les risques liés aux piqûres de ces insectes sont différents. En l’occurrence, il convient de signaler qu’il existe quelques dangers semblables en cas de piqûres par ces insectes. Avant tout, il est important de signaler que les conséquences d’une piqûre de ces insectes se diffèrent d’une personne à l’autre du fait de la différence de l’état de santé. Pour la suite, les dangers liés aux piqûres de frelon et de guêpes sont semblables, notamment l’éventualité d’un trouble digestif, d’un trouble respiratoire ou circulatoire, ou encore la présence de l’œdème de Quincke. Pour le reste, les abeilles, les bourdons et les faux-bourdons ne sont pas forcément des insectes enclins aux piqûres. Généralement, ils ne piquent que lorsqu’ils sont attaqués ou menacés. En l’occurrence, il est déconseillé de se rapprocher trop près de leurs nids. Tout compte fait, les abeilles, les bourdons… sont des insectes parfois dangereux que l’enlèvement de leurs nids ou la dératisation nécessitent l’intervention d’une société professionnelle en dératisation.